Fin de la balade à Canterbury :
Nadine GROENECKE, auteur
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Fin de la balade à Canterbury :
Après avoir emprunté le tunnel sous la Manche, nous avons parcouru une trentaine de kilomètres pour
gagner la ville de Canterbury, située dans le comté du Kent. Un trajet en bus assez périlleux en raison de l'étroitesse des routes, mais quel ravissement pour les yeux de
découvrir la campagne anglaise enneigée, paysage digne d'un roman d'Agatha Christie ou d'un épisode de l'inspecteur Barnaby, avec ses maisons typiques, ses manoirs, ses troupeaux
de moutons et de chevaux...
Une fois à Canterbury, notre groupe s'est dispersé pour s'adonner durant quelques heures aux joies du shopping dans les charmantes petites boutiques à l'ancienne qui jalonnent les
rues.
Voici ci-dessous quelques premières photos de la capitale ecclésiastique de l'Angleterre qui, outre sa majestueuse cathédrale, abrite des monuments et des
vestiges médiévaux.
Pour la deuxième année consécutive, j'ai accompagné un groupe d'élèves du lycée dans lequel j'enseigne, en Angleterre.
Au programme : la découverte de la ville de Canterbury, puis celle de Londres.
Le séjour a été très apprécié. Nous avons tous été reçus chaleureusement par les familles anglaises et, comme l'an passé, nous avons bénéficié de bonnes conditions climatiques : à peine
quelques gouttes de pluie et une température qui est grimpée jusqu'à 10° le dernier jour ! Rien à voir avec la Lorraine où la neige tombait à gros flocons.
Mes prochains articles retraceront donc nos différentes visites.
Mon dernier manuscrit vient d'être accepté par le comité de lecture de ma maison d'éditions. Il s'agit d'un recueil de nouvelles dont le thème central est le couple, officiel ou non, en devenir ou pas. Des histoires drôles ou émouvantes qui plongent mes personnages dans des situations délicates. Mais il faudra encore patienter des mois avant que ce nouveau bébé fasse son apparition officielle, étapes de fabrication obligent !
En 2011, un prix régional, le Prix Victor Hugo, avait été décerné à mon premier livre,Trop-plein, publié aux Editions Chloé des
Lys. J'ai eu envie de lire l'ouvrage récompensé pour ce même prix en 2012, et je n'ai vraiment pas eu à le regretter. Une fois le livre refermé, je me suis même dis que mon
Trop-plein aurait pu difficilement rivaliser avec Le soleil sous la soie d'Eric Marchal, si je l'avais présenté au jury du comité de lecture de l'ADILL en
2012 !
Ce roman historique, servi par un style léger, fluide et raffiné m'a, en effet, beaucoup plu. Il captive le lecteur du début à la fin, grâce à un rythme soutenu, de nombreuses
péripéties et des personnages attachants.
Le récit débute en 1694, dans le Duché de Lorraine, encore sous l'occupation française. Sur sa route, Nicolas Déruet, chirurgien ambulant, porte secours à un cocher dont le carosse s'est renversé
et à l'un des passagers, le Comte de Montigny. Il fait alors la connaissance de la nièce du Comte, qu'il sera amené à retrouver plus tard.
Nicolas, qui souhaite se poser quelque temps, s'installe à Nancy, chez François Delvaux, son ancien maître d'apprentissage en chirurgie. Le jeune homme s'adonne alors avec passion,
dévouement et talent à la
pratique de son art, aux côtés de son ami. Epanoui dans son travail, il l'est aussi dans sa vie sentimentale, car il est tombé amoureux d'une accoucheuse ; mais le décès
d'un patient, qui n'est autre que l'homme le plus puissant du duché, le mène en prison et le sépare de celle dont il s'est épris.
Libéré par François, le jeune chirurgien est contraint de quitter la ville et de s'engager dans les troupes de coalition en Hongrie. Et ce n'est que quelques années plus
tard, après avoir opéré de nombreux soldats sur les champs de bataille, qu'il peut enfin revenir à Nancy, sans craindre d'être emprisonné. Mais Marianne, sa bien-aimée, a disparu...
La suite des aventures de Nicolas est toute aussi passionnante, divertissante et instructive. Instructive, car l'intérêt de cet ouvrage réside aussi dans le fait qu'il témoigne des
procédés utilisés en chirurgie au croisement du XVIIème et du XVIIIème siècle, l'auteur s'étant énormément documenté sur le sujet. Les opérations pratiquées sont
relatées de façon assez détaillée, crédibilisant davantage le héros. Voici, ci-dessous, un extrait de l'une d'entre elles :
Le corps étranger était enclavé dans l'un des espaces transverses des dernières lombaires, près du point d'attache des muscles. Il dirigea le tranchant de son
bistouri un peu en dehors afin d'éviter la lésion des vaisseaux sanguins attenants. L'objet était enkysté et les nerfs proches avaient été pincés par le développement du kyste, provoquant des
douleurs à chaque mouvement. Nicolas coupa toutes les adhérences et réussit à extraire la tumeur alors que la zone était encore partiellement anesthésiée par le froid.
Pour
terminer, je dirais que le livre d'Eric Marchal ne laisse jamais place à l'ennui. Chaque chapitre apporte son lot de nouveautés et de rebondissements, et le
récit combine habilement aventure, amour et amitié. De quoi, peut-être, intéresser un cinéaste. Car, pour sûr, ce beau livre pourrait aussi faire l'objet d'un bon
film.
Le blog de l'auteur : http://www.roman-influenza.fr/
Le Centre Pompidou-Metz, qui a ouvert ses portes en mai 2010, est une première en matière de décentralisation d'une institution culturelle en France. Comme son grand frère parisien, il a pour vocation de présenter des oeuvres du XXème et XXIème siècle. Son impressionnante architecture est inspirée d'un chapeau chinois traditionnel. Actuellement, le Centre présente 33 dessins muraux de l'artiste conceptuel américain Sol LeWitt, décédé en 2007. Les oeuvres ont la particularité d'être réalisées directement sur les murs. Impossible ! me direz-vous, puisque l'artiste n'est plus de ce monde. Les Wall drawings ont en fait été tracés par d'autres personnes à partir des instructions et des diagrammes de LeWitt, sélectionnés dans un corpus de plus de 1200 dessins. Ce travail de collaboration est parfaitement expliqué dans une vidéo qui présente les différentes étapes de l'exécution des dessins. Réalisés en noir et blanc, au crayon à mine, au pastel gras, à l'encre de Chine, à la peinture acrylique ou au graphite, ils auront mobilisé durant deux mois une équipe de 80 personnes : les assistants professionnels de l'atelier LeWitt, de jeunes artistes et des étudiants lorrains. Des tracés logiques et rigoureux, une interprétation du plan propre à chaque dessinateur et qui laisse place à l'erreur, c'est ainsi que Sol LeWitt concevait son art.
Si, comme moi, vous aimez la peinture et le Siècle des Lumières, vous serez séduit par cet
ouvrage.
Je ne sais pas si je dois parler de biographie ou de roman historique en ce qui concerne ce livre, sans doute s'agit-il ici d'un mélange des deux genres car la vie de
Fragonard est égrenée de son enfance à sa mort tout comme les événements politiques qui l'ont jalonnée. Et ces derniers ne servent pas seulement de repères historiques. Chaque période,
comme nous l'explique Sophie Chauveau, a fortement influencé le quotidien des artistes. Ainsi, jusqu'à la Révolution de 1789, ils sont tributaires du bon vouloir du roi et des
diktats de la toute puissante Académie. Sous La Terreur, certains d'entre eux, comme Hubert Robert, accusé d'avoir enseigné le dessin à la soeur du roi, sont jetés en prison. Autre événement
marquant : en 1805, Napoléon les chasse de l'atelier du Louvre.
Ce livre nous fait découvrir la passion grandissante du futur Prix de Rome, ses premiers pas aux côtés de grands maîtres, son succès immédiat, sa vie insouciante et dissolue de jeune homme,
son bonheur conjugal, l'amour qu'il portait à sa fille décédée à l'âge de dix-huit ans, son sens de l'amitié et l'affection sans bornes qu'il vouait à ses nombreux animaux de compagnie.
Voici le résumé des cinq premiers chapitres :
Enfant chétif et joyeux, Jean-Honoré Fragonard vit à Grasse avec ses parents. Son père, arnaqué par une femme dont il s'était épris, délaisse sa famille pour se rendre à Paris et tenter de
récupérer l'argent estorqué par sa maîtresse. Le temps passe et, ne le voyant pas réapparaître, son épouse décide à son tour de quitter Grasse et de s'installer dans la
capitale avec son fils afin de retrouver le mari volage.
A son arrivée, Jean-Honoré est totalement anéanti. La morne grisaille de Paris a remplacé le généreux soleil de Grasse et l'enfant de douze ans déprime malgré le retour de son père au
domicile conjugual. Les dessins qu'il crayonne ne suffisent pas à atténuer son mal-être. Inquiète, Mme Fragonard se décide à renvoyer le jeune garçon à Grasse où il logera chez des
amis. Au bout de six mois, l'enfant va mieux et se languit de sa mère dont il est très proche, il part alors la retrouver.
A Paris, il est engagé comme commis chez un notaire et continue à dessiner, croquant les meilleurs clients de l'Etude :
Il les charme tous, hommes, femmes, enfants et bêtes qu'il prise par-dessus tout. Ludion frivole, facétieux et drôle, généreux, il distribue ses dessins comme
des baisers, à qui les trouve jolis, à qui s'est reconnu.
C'est à ce moment-là que sa mère a l'idée de le présenter à François Boucher. Voici comment l'auteur décrit leur arrivée dans l'atelier du maître :
Des rocailles, des coquillages, des niches, des bêtes empaillées qui semblent dévisager les nouveaux arrivants, un espace immense et immensément encombré, un
grouillement affairé, de belles filles en tenue d'Eve, ou pis à demi habillées, des amateurs et des amis installés là à causer de toute éternité, des toiles, des cadres, des sellettes, des
chiffons, des palettes qui sèchent, des pinceaux, des brosses de tout format, des décors insolites, poétiques, insensés, tout un fatras héréroclite et charmant au milieu du plus gai des
brouhahas...
Mais l'adolescent se voit refuser son entrée par le peintre qui préfère l'envoyer faire ses preuves chez Chardin. Boucher finira par le prendre sous son
aile quelques mois plus tard, c'est le début de la grande aventure.
Je vous laisse découvrir la suite toute aussi passionnante de la vie de cet artiste avec, ci-dessous, un autre extrait décrivant merveilleusement bien le tableau l'Instant
désiré :
Le coup de brosse, la touche de couleur s'inscrivent dans le même abandon, c'est surtout ça l'estampille de Fragonard, un pinceau qui de ses coups vifs scande et
accompagne la fougue de amants, en souligne le violence par le désordre. Sa pâte a la vivacité, l'emportement propres à exprimer le désir, la possession. Le centre de l'oeuvre où a lieu
l'étreinte est baigné de lumière alors que certains détails suggestifs sont remisés dans l'ombre. Il ne cache rien des va-et-vient de son pinceau, il se sert du manche pour sculpter ses volumes à
même la pâte fraîche et lâche des blancs pour accrocher la lumière.
Chlomos est un village tranquille situé à quelques kilomètres du petit port de Boukaris que je vous présentais dans un précédent article. Sa visite vaut le détour car la vue panoramique est exceptionnelle.
1963 : Naissance à Le Mazeau (85)
De 1984 à aujourd'hui : Enseignante en Sciences de Gestion (Lycée Sainte-Anne - Verdun)
De 2011 à aujourd'hui : Documentaliste (Lycée Sainte-Anne - Verdun)
Depuis 2009 : Auteur, Editions Chloé des Lys (Barry - Belgique)
Est Républicain Verdun 28/12/11
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