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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 22:00

PIC 0448Ce dernier dimanche de septembre, je me suis rendue en territoire belge, à quelques kilomètres de la France, pour y découvrir les ruines de l'abbaye médiévale d'Orval, le monastère actuel n'étant accessible que lors des jour-nées portes-ouvertes. Une visite des plus intéressantes, qui débute par la projection d'un film et qui se poursuit avec un guide.
Les premiers moines à occuper les lieux sont des moines bénédictins venus d'Italie en 1070. Ils s'installent sur les terres du Comte de Chiny, seigneur du lieu. Débute alors le chantier de la construction de l'église et des bâtiments conventuels, édification poursuiPIC 0456vie par des chanoines une quarantaine d'années plus tard. A la suite de difficultés économiques, ces derniers sollicitent leur rattachement à l'Ordre de Cîteaux et, en 1132, sept moines de l'abbaye de Trois-Fontaines en Champagne arrivent à Orval.
Jusqu'au XVIIIème siècle, incendies et guerres néces-siteront plusieurs rema-niements de l'abbaye.

PIC 0442De la fin du XVIIème siècle jusqu'au milieu du XVIIIème, Orval connaît une période prospère et la construction d'un nouveau monastère débute. Mais, à la révolution française, tous ses biens sont confisqués et, en 1793, des troupes pillent et mettent à feu l'abbaye. Ce n'est qu'en 1926 qu'une nouvelle abbaye est érigée.
Après ces premières explicationPIC 0460s, notre guide nous invite à nous diriger vers une source.  Une légende raconte que, vers 1076, la comtesse Mathilde de Toscane, alors suzeraine du lieu et veuve, y aurait laissé tomber par mégarde son anneau nuptial. Désespérée, elle supplia Dieu de faire en sorte qu'elle le retrouve. Son appel fut entendu puisque une truite apparut à la surface de l'eau, avec dans sa gueule, le précieux bijou. Mathilde aurait alors baptisé la vallée Val d'Or et, en reconnaissance, elle aurait fondé le monastère. Aujourd'hui, la même source alimente toujours l'abbaye et la brasserie, et l'emblème d'Orval représente une truite avec un anneau d'or.

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Notre petit groupe a encore cheminé un moment au milieu des ruines puis le guide nous a laissés découvrir seuls le musée installé dans les caves voûtées du XVIIIème siècle. On peut y découvrir l'histoire de l'architecture de l'abbaye, des vestiges, et une collection de taques de cheminées coulées dans les anciennes forges d'Orval. Le bâtiment accueille aussi des expositions temporaires d'artistes contemporains.PIC 0476PIC 0479
Pour finir, nous avons visité le musée de la bière trappiste d'Orval dans lequel sont présentés les différentes étapes de la fabrication de la délicieuse boisson ambrée ainsi que des objets s'y rapportant.
PIC 0510PIC 0507

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 22:00
PIC 0412bis



Le dimanche 2 octobre 2011,

de 10 H à 18 H,  

je participerai 
 
à la manifestation
Espace du livre

qui se tiendra à la foire
d'automne  de Damvillers,
Place de la Déesse  
 
   

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 22:00

PIC 0426Après les poubelles en pleine campagne, voici les instruments de musique !

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 22:00

PIC 0375bisEn découvrant ce surprenant alignement de poubelles en pleine campagne, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir mon appareil photo.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 22:00

Eric FottorinoParfois, le titre d'un livre vous attire alors que vous n'avez encore jamais rien lu de l'auteur. Ce fut le cas de "L'homme qui m'aimait tout bas" et, comme je le pressentais, cet intitulé est à la hauteur du contenu.

Bien évidemment, l'ex-directeur du journal Le Monde n'est pas un écrivain débutant ; il est publié depuis 1988 et bon nombre de ses ouvrages ont été primés, celui-ci a d'ailleurs reçu, en 2010, le Grand Prix des lectrices du magazine Elle. Il m'a conquise moi aussi et je n'ai maintenant qu'une envie : me plonger dans le reste de l'oeuvre d'Eric Fottorino !

Dans "L'homme qui m'aimait tout bas", L'homme qui m'aimait tout bas terl'écrivain rend un vibrant hommage à son père adoptif qui vient de se suicider, un homme pudique mais non moins aimant comme il le souligne dans cet extrait : "Tu m'aimais tout bas, sans effusion, comme on murmure pour ne pas troubler l'ordre des choses. Tu m'aimais tout bas, sans le dire, sans éprouver le besoin d'élever la voix. C'était si fort - la force de l'évidence - que tu ne l'aurais pas crié sur les toits. Il fallait une indiscrétion de voisin, de cousin, pour que j'apprenne combien tu étais fier, heureux, de ce rejeton épais comme une arbalète qui disputait aux plus costauds des titres de champion à la gomme."   

Après avoir relaté les circonstances de son décès et les pénibles moments qui ont suivi son annonce, après avoir cherché aussi les raisons qui ont pu pousser son père à commettre son geste fatal, Eric Fottorino fait resurgir les souvenirs : le premier cabinet de kinésithérapeute où Michel Fottorino exerçait à Bordeaux, puis le second à la Rochelle auquel, criblé de dettes, il devra renoncer. Sont évoquées aussi la maison familiale à Nieul-sur-Mer et la passion commune du vélo qui entraînait père et fils sur des routes qui me sont familières, en Vendée, en Charente-Maritime et en Deux-Sèvres : "Je pédale le long d'un canal, dans ce décor voisin des lieux où mon père pour la dernière fois pédala tout son soûl. Aperçut-il comme moi l'envol laborieux d'un héron cendré, tache grise dans l'or des blés coupés, ou ce cygne au port majestueux dans sa blancheur insolente posée sur l'onde, ou une de ces loutres espiègles qui sortent leur museau de l'eau en frémissant, une feuille de nénuphar sur l'oeil pareille à une casquette de Gavroche ? Entendit-il le flap-flap des alouettes ? C'est sur ces routes, ou plus haut vers la Venise verte, qu'il a dû se donner de l'élan, du courage avant le grand saut, sur ces routes vicinales au bitume bleui sous le soleil comme des veines cognées. C'est là qu'il s'est empli pour toujours de la beauté du monde."

Avec des mots justes et émouvants, qui vous accrochent et vous bouleversent, et grâce à un style limpide, l'auteur a réussi à me toucher profondément.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 06:00

PIC 0287Près de la Rochelle, je suis tombée sous le charme de Brouage, cet ancien port de commerce et de guerre, perdu au milieu des marais et que la mer a déserté depuis plusieurs siècles, un endroit où le temps semble avoir suspendu son vol.

Cheveux aux vents,  il fait bon faire le tour de la citadelle en enjambant les fossés et en s'arrêtant de temps à autre pour admirer le panorama : les marais qui s'étendent à perte de vue et les petites maisons basses qui s'alignent autour des rues pavées.

Enjeu stratégique entre protestants et catholiques car riche et propère grâce au commerce du sel, la ville deviendra domaine du roi Henri III et aura comme gouverneur Richelieu. C'est à cette période qu'elle se transforme en une véritable place-forte où peuvent mouiller jusqu'à 200 bateaux et où se croisent militaires, corsaires et marchands. 

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PIC 0258Avec la mort de Richelieu et l'océan qui se retire, la ville décline. La citadelle devient prison durant la révolution et l'armée quitte définitivement Brouage en 1885.

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Ci-dessus la halle aux vivres qui servait de grenier pour ravitailler les troupes et les navires et, plus haut, la glacière qui permettait de conserver les aliments, véritable luxe pour l'époque.

PIC 0266

PIC 0246C'est à Brouage qu'est né Samuel Champlain, le fondateur de la ville de Québec.

Son père, capitaine de mari-ne, l'initie très jeune à l'art de la navigation. Champlain fut à la fois navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, comman-dant et chroniqueur.

 Sur place on peut visiter la "Maison Champlain", espace contemporain conçu en partenariat avec le Canada, qui abrite un musée virtuel consacré à l'histoire de la Nouvelle France.

Devant l'église de Brouage, un monument est dédié à sa mémoire. A l'intérieur de l'édifice, il est représenté sur les vitraux.  PIC 0278

PIC 0274

PIC 0290

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 06:00

PIC 0590bis 

      

Le dimanche 18 septembre 2011,

à l'occasion des journées du patrimoine,

je serai à Avioth,

de 10 H à 17 H,

en compagnie d'autres auteurs

pour dédicacer mes deux ouvrages :

 

  bandelette Trop-pleinphoto couverture

 

 

 

 

 

 

 

   

 


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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 22:00

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 14:06

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 15:42

oie 2Le 15 août 2011,

je serai à Courcoury (17),

à la Fête de l'Oie, 

  pour dédicacer

Trop-plein

et

Sauvetages  


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Présentation

  • : Le blog de Nadine Groenecke
  • : Littérature, voyages, sorties culturelles
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Biographie

1963 : Naissance à Le Mazeau (85)

De 1984 à aujourd'hui : Enseignante en Sciences de Gestion (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

De 2011 à aujourd'hui : Documentaliste (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

Depuis 2009 : Auteur, Editions Chloé des Lys (Barry - Belgique)

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