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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 18:06

Il est toujours aussi attendu en Lorraine. Un défilé poétique, cette année, avec des chevaux lumineux qui virevoltaient dans tous les sens et des personnages haut perchés, revêtus de costumes clignotants. 

Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
Saint-Nicolas est revenu à Verdun !
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:03

Cet été, mon neveu Eliot avait chipé la casquette de son papy pour se protéger du soleil durant une promenade en barque dans le Marais poitevin. Je l'ai trouvé tellement mignon que je l'ai croqué au pastel.

Vacances 2013 (11.a/Marais poitevin)
Vacances 2013 (11.a/Marais poitevin)
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 16:36

Eus est classé parmi les plus beaux villages de France, c'est aussi l'un des plus ensoleillés. Accroché à flanc de colline, au pied du Mont Canigou, ses maisons pittoresques abritent un peu plus de quatre cents personnes. Bon nombre d'artistes y ont installé leur galerie et un petit musée, "La solana", permet de découvrir les traditions populaires grâce aux nombreux objets du passé qui y sont rassemblés.

Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
Vacances 2013 (10.Eus)
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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 18:30
J'ai lu "Nous n'étions pas armés" de Christine de Védrines

Vous souvenez-vous de cette famille de onze personnes victime d'un redoutable manipulateur durant neuf ans ? La presse les avait surnommés "Les reclus de Monflanquin". Deux d'entre eux, Christine et Charles-Henri de Védrines, sont venus apporter leur témoignage à Verdun, le 18 octobre dernier, lors d'une conférence organisée par l'association Secticide qui lutte contre les dérives sectaires depuis déjà de longues années. Des propos poignants et terrifiants, complétés par les explications éloquentes de Daniel Picotin, exfiltreur et avocat des victimes.

Christine de Védrines, dans son livre "Nous n'étions pas armés", retrace le long calvaire qu'elle a vécu avec ses proches : la rencontre avec le manipulateur, son impuissance à dessiller les yeux de son mari, la dépossession progressive de tous les biens du couple, leur vie à Oxford, sous la coupe de l'individu sans foi ni loi qui les gruge et monte les membres de la famille les uns contre les autres, sa fuite seule, l'exfiltration de ses proches, réalisée par une équipe de spécialistes et sa reconstruction.

Mais comment une famille respectable et bien installée socialement a-t-elle pu sombrer dans un tel drame ?

Il nous fallait regarder les choses en face : telle qu'on pouvait la lire dans la presse, ou même en écoutant les témoignages, notre histoire offrait des apparences difficiles à comprendre : une famille d'aristocrates, fortunée au regard aujourd'hui du citoyen moyen, se laisse gruger par un personnage falot, peu séduisant, gobe toutes les insanités qu'il leur débite pour finir esclavasigée par lui. Notre naïveté désarmée pourrait prêter à sourire. Même nous, le retour sur le déroulement de l'affaire nous laissait encore incrédules ! Et pourtant, cela avait existé, nous étions des gens normaux, avec un niveau d'études élevé. Non, ça n'arrivait pas qu'aux autres.

L'ouvrage de Christine de Védrines, tout comme les propos tenus par Maître Picotin lors de la conférence, avec notamment une information sur "l'abus de transfert", m'ont permis de mieux comprendre comment ces hommes et ces femmes avaient pu se laisser berner de la sorte.

Selon les experts, 80 % d'entre nous peuvent être, un jour, victimes d'une emprise mentale. Les manipulateurs et gourous en tout genre fleurissent un peu partout en France sans inquiéter pour autant les pouvoirs publics. Trop peu de moyens sont actuellement déployés pour lutter contre ce fléau et le mécanisme de l'emprise mentale est encore méconnu des psychiatres, des avocats, des gendarmes...

Sans le courage de Christine de Védrines, qui a su faire preuve d'une force de caractère exceptionnelle pour se sortir des griffes de l'individu sans foi ni loi qui l'a affamée, battue, empêchée de dormir, salie auprès de ses proches et ruinée, que serait devenue cette famille ?

Le livre s'achève sur les témoignages successifs des trois enfants et de leur père. Malgré cette expérience des plus traumatisantes, la famille reste soudée et chacun de ses membres se reconstruit petit à petit.

Charles-Henri conclut avec la phrase suivante : Aujourd'hui, être cinq à lutter ensemble et à croire en demain alimente ma force. Le gynécologue, devenu jardinier en Angleterre et contraint là-bas de reverser 90 % de son salaire à l'escroc qui le manipulait, a aujourd'hui retrouvé ses patients à Bordeaux. Car, à l'âge où il était en droit d'aspirer à une retraite paisible et confortable, il a dû reprendre son métier de gynécologue pour survivre.

Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur l'emprise mentale et les dérives sectaires, voici l'adresse du site de Secticide : http://secticide.pagesperso-orange.fr/

Cette association, qui a vu le jour en 1994, se donne, entre autres, comme objectif "d'assurer par toute action éducative et sociale (conférences, colloques, expositions) l'information claire et objective du citoyen en vue de démasquer les pièges que lui tendent les sectes qui cherchent à l'asservir et à l'exploiter".

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:17
Au plaisir de vous rencontrer dans ce salon.

Au plaisir de vous rencontrer dans ce salon.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 17:03

Les deux fils du fondateur de la station, Ambroise et Pierre, assurent la continuité de l'oeuvre de leur père décédé. En 1883, Ils font appel à leur ami Charles Garnier, architecte de l'opéra de Paris, pour concevoir un projet apte à satisfaire la clientèle actuelle et à accroître la fréquentation.

Une double galerie remplace la galerie de bois et un nouvel établissement de bains voit le jour ainsi qu'une grande salle à manger attenante à l'hôtel de l'établissement et un casino.

La station poursuit son essor et les bénéfices sont réinvestis dans de nouveaux bâtiments : en 1905, une galerie à structure métallique de style mauresque, en 1928, un nouveau casino  et en 1930,  l'hôtel de l'Ermitage près du Golf. La même année, la galerie est refaite en style art déco (galerie actuelle). Parallèlement se développe l'embouteillage de l'eau.

A la mort d'Ambroise, son fils Jean lui succède durant un demi-siècle, assisté de son oncle Pierre. Il s'attachera lui aussi les meilleurs architectes de l'époque pour édifier de nouveaux bâtiments. Il décède en 1952 et c'est sa soeur Germaine qui le remplace à la tête de la Présidence du Conseil d'administration, secondée par son neveu. Elle poursuit les travaux d'innovation  : première bouteille en PVC en 1968, lancement de l'atomiseur d'eau de Vittel en 1978... Entre-temps, le groupe suisse Nestlé prend une participation de 30 % dans la société.

En 1992, Nestlé rachète Vittel et l'intègre dans sa division Eaux, Nestlé Waters. La commune de Vittel, quant à elle, rachète les thermes au groupe Partouche en 2008.

Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.b/Vittel)
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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 16:24
Quelques jours dans les Vosges (1.a/Vittel)

Les Vosges abritent plusieurs stations thermales, j'ai déjà évoqué celle de Plombières-les-Bains sur ce blog et je vais maintenant vous présenter celle de Vittel car j'y ai séjourné durant les vacances de la Toussaint. Je n'ai pas manqué de tester quelques uns des soins proposés au Vittel Spa et ai particulièrement apprécié le modelage "Rêve de pluie". Un moment absolument divin au cours duquel vous bénéficiez d'un massage des pieds à la tête, d'abord allongé sur le dos, puis sur le ventre, alors qu'une pluie continue d'eau thermale et d'huile hydratante ruisselle sur tout votre corps. Bien tentant non ?

J'ai également fait de nombreuses balades dans le parc et découvert le charme de la ville et des alentours. Pour commencer cette série d'articles sur les Vosges, voici un bref historique sur le thermalisme vittellois.

Le fondateur de la station est Louis Bouloumié, ancien magistrat. Alors en cure à Contrexéville, il découvre  les bienfaits des eaux de la Fontaine de Gérémoy, source inexploitée du petit bourg de Vittel. Louis achète le terrain en 1854 et fait construire, deux ans plus tard, un premier pavillon de bains. En 1862, un hôtel de 40 chambres voit le jour à proximité des cabines de bains ; les bases de la station sont jetées. En 1863, le Grand Hôtel ouvre ses portes, ce palace à l'architecture impressionnante (voir ci-dessous) offre alors aux curistes un confort raffiné avec de la lingerie brodée, de l'argenterie, du mobilier en sycomore et acajou...

Quelques jours dans les Vosges (1.a/Vittel)

Quand, en 1869, Louis Bouloumié succombe à une brève maladie, Vittel est devenue une ville d'eaux prospère fréquentée par le Tout-Paris de l'époque.

Quelques jours dans les Vosges (1.a/Vittel)
Quelques jours dans les Vosges (1.a/Vittel)
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 07:09

Pour terminer ce périple sur la Costa Brava, je vous emmène dans un endroit de toute beauté, sauvage et retiré : le parc naturel de Cap de Creus, paradis des plongeurs et des randonneurs. Ce promontoire abrupt abrite un amas de roches sculptées par les éléments, dont Dali s'inspira pour peindre certains de ses tableaux. Les photos ont été prises à la pointe du Cap où s'élève un phare. En 1971, le site a servi de décor pour le film américain "Le phare du bout du monde" inspiré du roman éponyme de Jules Verne. Entre ce phare et la mer, on découvre de nombreux édifices de pierres, façonnés cette fois, non pas par la mer ou le vent, mais par les gens de passage. Ce qui en fait un lieu des plus insolites.

Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
Vacances 2013 (9.Cap de Creus)
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 15:55
J'ai lu "Reste l'été" de Nicolas Le Golvan

Comme chaque été, le narrateur, sa femme et leurs deux enfants sont en vacances dans leur maison de l'île de Ré. Mais, cette année, rien n'est plus comme avant, le couple est à la dérive. "Aujourd'hui, c'est bien l'été que je redoute, l'été qui nous a déjà pris. Comme chaque année, Mylène et moi nous sommes pressés de rejoindre l'île pour nous y retrouver, laisser agir le charme. Je ne sens plus rien."

Au fil des pages, le quadragénaire nous livre ses sombres états d'âme. "Aujourd'hui, je ne vibre plus tant et chaque projet de départ me fait réellement peur. Nos albums ventrus me suffisent. Mes talons s'enfoncent machinalement dans le sable. Je n'y arrive plus." "L'amour est encore puissant, enveloppant, sonore et odorant, mais loin comme la marée, qui revient encore".

L'arrivée d'un couple d'amis ne parviendra pas à sortir le père de famille de sa torpeur, tout juste servira-t-elle à raviver quelques souvenirs heureux. "Depuis presque dix ans, ils se glissent dans nos derniers jours de vacances, comme au temps où ils prenaient notre suite à la cabane. On la leur prêtait volontiers. Trois jours de promiscuité joyeuse, un matelas gonflable dans le salon".

Les images de son passé se bousculent dans sa tête : la rencontre avec sa femme, ses vacances, petit garçon, dans cette même maison, mais aussi le souvenir douloureux d'un père qui part alors qu'il n'a que neuf ans. Va-t-il lui aussi faire subir le même sort à ses enfants ? Resté seul sur l'île, il continue à réfléchir et finit par prendre une décision. Reste à l'annoncer à sa femme.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur qui a su trouver un style propre, riche et imagé pour décrire son désarroi face à ce quotidien qu'il ne supporte plus.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 15:46

C'est dans le petit village de pêcheurs de Port Lligat, à deux kilomètres de Cadaqués, que Dali avait acheté sa résidence principale pour y vivre avec Gala. Un endroit dont il s'est fortement inspiré pour son travail d'artiste. Malheureusement, nous n'avons pas pu découvrir l'intérieur de la maison, pour ce faire il aurait fallu réserver ou revenir deux jours plus tard.

Vacances 2013 (8.Port Lligat)
Vacances 2013 (8.Port Lligat)
Vacances 2013 (8.Port Lligat)
Vacances 2013 (8.Port Lligat)
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Biographie

1963 : Naissance à Le Mazeau (85)

De 1984 à aujourd'hui : Enseignante en Sciences de Gestion (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

De 2011 à aujourd'hui : Documentaliste (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

Depuis 2009 : Auteur, Editions Chloé des Lys (Barry - Belgique)

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