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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 10:18

Au coeur de la façade atlantique, le Marais poitevin occupe l'espace d'un ancien Capt-2307126golfe marin parsemé d'îles et d'îlots : le Golfe des Pictons. Depuis des siècles repoussé par les alluvions des cours d'eau, l'océan a laissé la place à un vaste marécage aménagé par les hommes. D'abord sous la direction des moines des abbayes cisterciennes et bénédictines, puis à la demande d'Henri IV et grâce aux fonds de la bourgeoisie du haut Poitou, les habitants ont creusé des canaux et élevé des digues sur plus de 95 000 hectares pour exploiter et cultiver les terres.

 Le Mazeau

Les marais desséchés couvrent une superficie d'environ 47 000 hectares. Les marais mouillés (dont la partie la plus orientale est qualifiée de Venise Verte) couvrent pour leur part une superficie d'environ 29 000 hectares, tandis que des marais qualifiés d'intermédiaires (ce qui signifie qu'ils sont imparfaitement desséchés) représentent environ 19 000 hectares.41 Le Mazeau

C'est en Venise verte que je suis née, dans la maison de la photo ci-dessus, à Le Mazeau, l'une des 24 communes du marais mouillé, lesquelles sont réparties sur trois départements (Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vendée) et deux régions (Charente-Poitou et Pays de la Loire).

Je vous invite à mieux découvrir cet incroyable labyrinthe de chemins d'eau grâce à l'album photo que j'ai réalisé (en bas à droite de l'écran) et aussi à travers l'histoire du Bras rouge (dans la rubrique Page, à droite de l'écran) qui m'a été inspirée par les balades en barque avec mon grand-père lorsque j'étais enfant.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 07:09

 PIC 1292

Cette photo vous rappelle quelque chose ? Vous songez au film Camping de Fabien Onteniente. Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas Franc Dubosc ! Il s'agit seulement d'une photo de famille. Chaque année, en effet, lorsque je retrouve mes racines vendéennes, une sortie à La-Faute-sur-Mer est organisée. Joyeux rassemblement entre frères et soeurs, belles-soeurs, beaux-frères, neveux et nièces. Rien de mieux pour recharger les batteries et évacuer le stress ! Nous débutons par un pique-nique sous les pins puis rejoignons la plage des Chardons. Cette année, la température de l'eau était de 20°, idéale pour notre bain de mer annuel. Nous terminons toujours la journée au restaurant de mon cousin pour y déguster les succulentes moules de Bouchot puis regagnons le Marais poitevin que j'évoquerai dans un prochain billet.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:31

 


Edmée De Xhavée, une valeur sûre des éditions Chloé des Lys.
Elle est née en Belgique, a pas mal bourlingué et vit actuellement
 aux Etats-Unis, dans le New Jersey
  


   

EdméeL'histoire débute avec Olivia qui habite en Italie. Elevée par sa grand-mère, dans un milieu bourgeois, elle n'a jamais été proche de sa mère et pourtant, lorsque celle-ci lui demande de la rejoindre à Bruxelles, elle n'hésite pas à sacrifier ses vacances dans l'île de Brioni, pressentant que cette requête cache autre chose que de simples retrouvailles. Elle a vu juste. Suzanne, sa mère, va en effet lui apprendre qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle veut, tant qu'il est encore temps, évoquer son passé et celui de ses ancêtres avec sa fille. Durant une semaine, Olivia va donc écouter "Mammita" ressusciter les membres de sa famille et les proches qui les ont accompagnés, l'occasion pour elle de se pencher sur  sa propre vie.

Le livre d'Edmée, c'est une fresque familiale, une farandole de personnages bigarrés qui évoluent dans une traversée des générations et qui surgissent au fil des pages comme un envol de papillons multicolores.  Ils se croisent, s'aiment, se détestent, s'ignorent, se supportent... et, comme dans toute famille, ils portent des surnoms qui les rendent d'autant plus attachants. livre edmée

Dans un style riche et raffiné et basculant allègrement de l'humour au tragique, Edmée raconte avec brio les émotions et les sentiments qui s'entrechoquent dans ce milieu "bien comme il faut" pétri de conventions.

Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment en compagnie des nombreux personnages du livre de l'auteur. Ce roman, j'en ai savouré chacune de ses pages, comme on se délecte d'un caramel fondant ou d'un bonbon à la violette. J'ai aimé le délicat parfum d'antan qui en émane et qui crée une atmosphère particulière. Et j'ai apprécié le dénouement inattendu. Mais, chut... je laisse les futurs lecteurs le découvrir.

Voici l'adresse du blog d'Edmée, primé récemment comme un des meilleurs de la Blogosphère francophone par TV5Monde :   

  http://edmee.de.xhavee.over-blog.com/

  

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 16:31

A l'arrivée des beaux jours, les Meusiens ne manquent pas d'idées pour décorer les abords de leur habitation, la preuve en photo avec ce magnifique Solex fleuri qui trône sur la pelouse d'un couple de Souilly.

 

Photo0773bis

 

NB : Pour les passionnés de Solex, Carine-Laure Desguin, l'auteur évoquée dans mon article précédent, présente sur son blog le site officiel du Solex club de Belgique 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 07:50

    


-34-recadr--3

 

Carine-Laure Desguin est un écrivain belge, infirmière de profession. Je viens de lire son roman "Rue Baraka", publié aux Editions Chloé des Lys.   

 

 


 

"La vie distribue les cartes et puis chacun s'en arrange", cette citation de Xavier Deutsch, bien en évidence sur le blog de Carine-Laure, aurait aussi bien pu figurer dans son livre « Rue Baraka ». Certains, il est vrai, détiennent plus d’atouts que d’autres dans leur jeu. Mais les plus mal desservis doivent-ils pour autant baisser les bras ?

 

Tarek, personnage principal de l’ouvrage, est de ceux qui ont du mal à sortir la tête de l’eau. Le jeune homme trimballe en effet son mal-être dans les rbarakarecto[1]-copie-1ues de son quartier sans grand espoir de s’en départir. Etouffé dans sa bulle, il ne perçoit rien de la vie qui l’entoure : les bruits, les couleurs, les odeurs... Tout l’indiffère, quand soudain se produit une rencontre inopinée, celle avec un vieil homme, artiste au grand cœur, qui lui ouvre sa porte.

 

Dans l’atelier du peintre chargé de souvenirs, Tarek va se livrer puis écouter son hôte lui transmettre le secret du bonheur. Mais point de leçon de morale dans le livre de Carine-Laure, rien que des messages d’espoir et d’encouragement, distillés par « l’ancien » avec tact et patience, comme celui qui suit : « Tu as de beaux yeux qui pourraient être éclatants si tu y déposais la petite flamme de l’espérance. Tu as deux jambes agiles, deux bras costauds. Tu possèdes tout pour que tes jours prochains s’égaient des couleurs que tu auras choisies… C’est TOI qui choisis les couleurs ! » 

 

Tarek se laissera facilement embarqué dans le monde bigarré de sa rencontre providentielle ; avec lui nous voyagerons dans le Montmartre de la grande époque, nous ferons connaissance avec Clara, compagne du vieil homme qui n’a pas la langue dans sa poche, et avec Henry, leur volubile perroquet perché sur le frigo américain de la cuisine. Un univers artistique et familial des plus attachants. Mais « Rue Baraka » c’est aussi un récit qui nous invite à la réflexion au travers des propos que s’échangent ces deux hommes que tout semble opposer.

 

Alors plongez-vous sans hésiter dans la lecture de « Rue Baraka », vous en ressortirez plein d’entrain car c’est un véritable hymne à la vie ! 

 

L'adresse du blog de l'auteur :  http://carinelauredesguin.over-blog.com/

 

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:59

P1020879

 

          Surprenant destin que celui de mon amie Sylvie.  Après de brillantes études de médecine qui auraient dû logiquement la mener à exercer sa spécialité : endocrinologie, diabétologie, nutrition, elle deviendra finalement artiste-peintre ! Vous me direz, dans les deux cas,  le port de la blouse blanche est de rigueur !

 1-avoir-quelque-chose-a-dire-et-le-peindre

          En 1995, Sylvie qui est originaire d’Aix-en-Provence, s’installe à Verdun où son mari vient d’être muté à l’hôpital et où elle espère elle aussi obtenir un poste. Mais, un concours d’événements la conduit à choisir de devenir mère au foyer, décision qu’elle n’a jamais regrettée car elle s’épanouira complètement dans son rôle de maman à temps plein avec ses deux fils, Olivier et Pierre.

 

          Pour occuper son temps libre, elle s’inscrit à l’atelier d’art de la ville. C’est là que j’ai fait sa connaissance et que notre amitié est née. Sa gentillesse et sa joie de vivre ont vite conquis tous les autres peintres amateurs. Et, non seulement la nouvelle est très sympa, mais ses débuts sont prometteurs. Sylvie, qui a hérité de son grand-père le don pour la peinture, apprend et progresse à vitesse grand V. Elle travaille à l’huile et utilise des couleurs vives, comme ses peintres préférés, Gauguin et Le Douanier Rousseau. Rapidement, son goût pour le portrait s’affirme. A partir de photos tirées de revues ou rapportées par des amis qui voyagent à l’étranger, elle commence à peindre les membres de tribus en voie de disparition. Elle vient de trouver son thème de prédilection.

 

          Les tabManokileaux, hauts en couleur, s’enchaînent. Sa technique : un rapide tracé au fusain suivi d’un « jus » puis un long travail  au pinceau pour faire naître la vie dans le regard, faire ressortir le grain de peau, souligner les expressions du visage. Quelques années après ses débuts, elle est déjà passée maître dans l’art du portrait.

 

          En 2003, Sylvie quitte à regret Verdun pour de nouveau suivre son époux, muté en Bourgogne. Inscription dans un nouvel atelier et décision de créer son auto-entreprise, ce qui lui donne un véritable statut de peintre. A l’aide de la palette léguée par son grand-père, Sylvie travaille maintenant son art tous les jours et commence à se faire un nom dans sa nouvelle région grâce aux nombreuses expositions qu’elle met en place dans les galeries d’art, les centres commerciaux, les fêtes locales… son calendrier est complet jusqu’en 2012 ! 

 

          Malgré cettP1040337e notoriété grandissante, Sylvie ne manque pas, chaque année, de revenir à Verdun. Et, comme au bon vieux temps, elle plante son chevalet à l’atelier d’art pour le plus grand bonheur de tous les membres. En deux temps, trois mouvements, elle a déjà esquissé son futur portrait, tout en nous faisant bénéficier de son sourire éclatant et de son rire tonitruant. Une bien belle personne, je vous assure, et que je vous souhaite de rencontrer un jour sur votre chemin.

 

 

          Les photos qui illustrent cet article vous permettront d’apprécier son travail. Et si vous souhaitez voir d’autres tableaux de Sylvie ou faire plus ample connaissance avec elle, voici l’adresse de son blog :

 

 

http://sgoux.l.e-expo.fr

 

 

 

 

 

 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 14:30

PIC 0987

Depuis cinq ans, au mois d'avril, la Cité de la Paix est le cadre d'un somptueux carnaval vénitien.  Hier et aujourd'hui, 210 personnages costumés ont déambulé dans la ville pour le plus grand bonheur des spectateurs et des photographes. Je vous invite à découvrir l'album photo que j'ai réalisé à cette occasion (colonne de droite en bas d'écran).

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 09:05

Château de Versailles

A Versailles, j'ai cru entendre le cliquetis des sabots des chevaux royaux mais je n'ai vu que des voitures électriques arpenter les allées des jardins de Le Nôtre. PIC 0870

PIC 0851Des rires montaient des bosquets d'où finissaient par surgir, non pas de jolies dames apprêtées, mais des demoiselles japonaises harnachées d'appareils photos dernier cri.

Sous l'oeil alangui des statues, des couples d'amoureux s'enlaçaient mais point de robes à faux cul, de perruques, de mouches ou de chaussures ornées de boucles et de falbalas. 

    PIC 0871

                                                                                                                   

                                                                                                                          Maison de Monet à Giverny

PIC_0883-bis.jpgLe peintre s'installe à Giverny dans cette jolie maison au crépi rose en 1883, il y vivra jusqu'à sa mort en 1926. Elle abrite une fabuleuse collection d'estampes japonaises.

Dans ce sanctuaire fleuri viendront Cézanne, Renoir, Sisley, Pissaro, Matisse et son ami Clémenceau (dont la maison de Jard-sur-Mer en Vendée vaut aussi le détour). 

PIC 0886 bis

Sur le Pont Japonais du Jardin d'eau,  j'ai cru voir Monet captant du regard les reflets de la lumière glissant sous les saules pleureurs. 

Ce n'était qu'un vieil Anglais chapeauté qui s'émerveillait face à tant de beauté.

 

" Un paysage ne vous imprègne pas dans un jour... Et puis, tout d'un coup, j'ai eu la révélation des fééries de mon étang. J'ai pris ma palette. Depuis ce temps, je n'ai guère eu d'autre modèle."  Claude Monet

 

 

PIC 0893 bis

PIC 0908

Au coeur du village de Giverny, j'ai pu aussi admirer cette étonnante sculpture en sable à lapin représentant la Cène, une oeuvre éphémère dont la durée de vie n'excédera pas deux mois.

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 11:11

 PIC 0891

La traditionnelle fête des Fleurs de Montmédy aura lieu le  

 2 mai 2010

 A cette occasion, je dédicacerai 

Trop-plein

  à la bibliothèque

  de 11 H à 17 H

 

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 16:59

Clip de Jolie coquine, chanson du groupe jazz manouche Caravan Palace
qui s'est produit l'an passé à Verdun et que j'ai beaucoup apprécié


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  • : Le blog de Nadine Groenecke
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Biographie

1963 : Naissance à Le Mazeau (85)

De 1984 à aujourd'hui : Enseignante en Sciences de Gestion (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

De 2011 à aujourd'hui : Documentaliste (Lycée Sainte-Anne - Verdun)

Depuis 2009 : Auteur, Editions Chloé des Lys (Barry - Belgique)

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