4 juillet 2011
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Verdun n'est pas ma ville natale mais elle est pourtant chère à mon coeur. Rien de plus normal puisque j'y habite depuis maintenant
vingt-sept ans. Lorsque j'étais lycéenne, à La Roche-sur-Yon, j'avais été marquée par le cours d'histoire sur la 1ère guerre mondiale et notamment l'évocation de la grande bataille de
Verdun. Je ne me doutais pas que quelques années plus tard, je quitterais la Vendée pour m'installer dans la Cité de la Paix. C'était en 1984 et je découvrais la rigueur des hivers meusiens.
J'ai fini par m'y habituer...
Quand les beaux jours reviennent, il fait bon prendre un pot à la terrasse des cafés, Quai de Londres,
face aux nombreux bateaux amarrés dans le port. On se croirait presque à La Rochelle ! Et tout le mois de juillet, au même endroit, le vendredi et le samedi, à partir de 20 H 30, on peut
assister à des concerts gratuits d'excellente qualité.
Cet été, pendant deux semaines, la ville a pris des airs exotiques dans une des rues principales où un superbe jardin à la française
a été aménagé.
Ne manquez pas l'impressionnante exposition de Paul David Wright au Centre Mondial de la Paix (jusqu'au 16 octobre 2011). Cet
artiste anglais, installé dans les Ardennes et qui a ouvert un atelier public dans la citadelle de Montmédy présente, dans les espaces intérieurs et les jardins de l'ancien palais épiscopal
de Verdun, des dessins, des peintures et des sculptures. Il utilise les techniques traditionnelles de modelage, découpage, moulage, dessin et peinture, alliées à
l'incorporation d'objets manufacturés. La grande majorité de ses oeuvres évoque les conflits passés et actuels et ne pouvait donc pas trouver meilleur écrin que le Centre Mondial de la Paix,
lieu privilégié pour débattre des questions relatives à la paix. Ci-dessous quelques unes des nombreuses pièces exposées :
A la recherche de l'enchantement
Published by Nadine Groenecke
24 juin 2011
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J'ai
passé un excellent moment de lecture avec l'Ange gardien, le pre-mier ouvrage de Marie-Claire George qui nous livre, dans ce recueil, vingt-cinq
histoires toutes très différentes, empreintes d'humour, de tendresse et parfois de gravité.
Arturo, Salvador, Aniadoué : voici quelques uns des prénoms des personnages de Marie-Claire et, vous l'aurez donc compris, bon nombre des
textes sont une invitation au voyage et à l'aventure. L'auteur aborde aussi d'autres sujets qui ne manquent pas d'originalité. Dans
Poussière de roi, par exemple, elle revient quelques siècles en arrière en pénétrant les pensées de Louis XVI en route pour l'échafaud. Et ses héros ne sont pas toujours des êtres de chair et de sang, comme
dans le texte intitulé Mémoires où un chêne raconte sa vie, sa mort et sa résurrection inattendue, ou dans Au jardin où l'on assiste à une étonnante conversation entre un stylo,
une aiguille et un sécateur. Il est aussi question d'animaux : un chat, roi de la maison, un autre qui cherche à fuir un environnement
trop bruyant et un chien qui ne supporte pas la mort de son maître.
Des histoires savoureuses, pleines de fraîcheur et contées avec talent pour le plus grand plaisir du lecteur.
Le blog de Marie-Claire : http://lesjardinsdulivre.over-blog.com/
Published by Nadine Groenecke
16 juin 2011
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"Elle laisse ses canaris voleter en liberté dans le logement. Madame Chapman porte un numéro à l'encre noire sur son poignet. Elle ne supporte
pas les cages"
Cet extrait du livre de Josy Malet-Praud, déjà relevé par un autre lecteur, m'a bouleversée et donné envie d'en découvrir plus sur cet auteur qui est publié par le
même éditeur que moi. Comme je le pressentais, je n'ai pas eu à le regretter.
Je qualifierais Josy de véritable "jongleuse de mots" car elle parvient à les entremêler avec une incroyable
dextérité et le résultat de son travail est carrément époustouflant, tout aussi éblouissant que le soleil couchant illustrant la couverture de son ouvrage !
Les vingt-deux nouvelles et his-toires de Un, deux, trois, SOLEIL ! nous livrent des personnages qu'on
aimerait rassurer, embrasser, aider ou tout simplement rencontrer, car ils vivent des situations tragiques, émouvantes, cocasses aussi. Au fil des pages, le lecteur se retrou-ve plongé
dans des scènes de vie criantes de vérité, servies par un style galopant et souvent poétique.
Derrière cette plume vive et enjouée se cache, on le devine, une fem-me sensible et généreuse, une belle âme.
Pour en savoir plus, retrouvez Josy sur son blog à l'adresse suivante :
http://www.lascavia.com/
Published by Nadine Groenecke
4 juin 2011
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Quel que soit l'endroit que je visite, il est rare que je ne pousse pas les portes d'un édifice religieux. Non pas, pour y
nourrir ma foi, mais pour y découvrir les merveilles architecturales et artistiques coutumières des lieux. Jeudi
dernier, mes pas m'ont conduite vers la très séduisante église baroque de Sarrebruck, la Ludwigskirche (église de Louis).
Symbole de la ville, elle est considérée comme l'une des plus représentatives de l'Eglise Luthérienne en
Allemagne et à l'étranger.
Conçue par l'architecte Friedrich Joachim Stengel (1693-1787) à la demande du prince Guillaume Henri (1718-1768), elle forme
avec la place Ludwigsplatz, le palais qui l'enserre et les bâtiments administratifs (ambassade et consulat de France, commissariat de police...), un ensemble baroque unique en son
genre. Après avoir été presque entièrement détruits lors des bombar-dements de la Seconde guerre mondiale, église et palais on été rebâtis à l'identique.
Inaugurée le 25 août 1775, le jour de la Saint-Louis, l'église reçut, pour cette raison, le nom de
Ludwigskirche.
A peine entré à l'intérieur, vous êtes saisi par la blancheur immaculée des murs, de l'orgue, des décorations et par la beauté
de son plafond orné de stucs.
Les tribunes sont soutenues par des caryatides symbolisant les sacrements (sous la forme du calice) et
la prédication (sous la forme d'une Bible), mais aussi par les allégories du chant et de la musique (sous la forme de la trompette). D'autres symbo-lisent la prospérité et la
libéralité (sous la forme de la corne d´abondance) ainsi que la paix (sous la forme du rameau), l´espérance et la souffrance (avec l'arbre de Jessé et un porte-flambeau vide
représentant l´attente du Messie).
Published by Nadine Groenecke
29 mai 2011
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Published by Nadine Groenecke
15 mai 2011
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A Ostende, j'ai visité la maison de James Ensor, peintre belge renommé (1860-1949), dont les toiles sont souvent peuplées
de masques et de squelettes. Les tableaux qui ornent les murs de la maison ne sont que des reproductions, mais l'endroit vaut tout de même le détour, car il nous transporte dans le monde
imaginaire et fantastique de cet artiste dont la peinture annonce le surréalisme.
C'est à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, de 1877 à 1880 que le jeune homme étudie, a-près avoir présenté des dons précoces pour la peinture. Il
revient ensuite à Ostende, sa vil-le natale, où il trouve l'inspiration. Il peint dans le Salon bleu de l'an-cienne boutique de souvenirs de son oncle et de sa tante, où il aime aussi
recevoir d'autres peintres ainsi que des poètes et des écrivains.
Ce n'est qu'au tournant du siècle qu'il connaîtra la notoriété. Auparavant, sa peinture fantas-magorique, à l'opposé de
l'acadé-misme ambiant, déconcertait et avait même été violemment critiquée lors de sa première exposition, en 1881. De même, en 1882, son tableau "La Mangeuse d'huitres" est refusé au salon
d'Anvers.
En
1942, il subit la même mésaventure que le héros de mon roman "Sauvetages". On annonce en effet sa mort par erreur à la radio. Pour s'en railler, il décide de revêtir un costume de deuil et
d'aller se recueillir sur un monument érigé à sa gloire quelques années plus tôt.
La vidéo ci-dessous vous en dira plus sur cette maison unique en son genre, avec ses colifichets et ses objets en tout genre,
qui plongent le visiteur dans l'univers d'Ensor.
Published by Nadine Groenecke
13 mai 2011
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Actu TV, c'est la chaîne de Chloé des Lys, ma maison d'éditions. Elle diffuse chaque mois une émission culturelle
sur le Web. On y découvre des chanteurs, des comédiens, des peintres, des écrivains... Les internautes peuvent intervenir en direct grâce à un tchat.
Et en attendant, le sommaire de l'émission en images :
Published by Nadine Groenecke
11 mai 2011
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C'est un commerçant d'Ostende qui, me vantant les beautés de Gand, sa ville natale, m'a donné envie de m'y arrêter sur le chemin
du retour vers la France. Il n'avait en rien exagéré, son centre historique est de toute beauté et n'a guère à envier à Bruges.
Place Saint-Savon, visite de la cathédrale qui regorge de trésors artistiques, avec notamment le célèbre retable de
l'Agneau mystique des frères Van Eyck. En face, se dresse le beffroi du XIVème, haut de 91 m et, juste à côté, la Halle aux Draps qui témoigne de l'intense activité commerciale de Gand à
l'époque médiévale.
Un peu plus loin, le long du "Quai aux Herbes", des étudiants en arts esquissent le tracé des maisons à l'architecture
traditionnelle des Flandres se reflétant dans les eaux de La Lys. Le temps radieux incite à une balade en barque. 6,50 euros les 40 mn, il aurait été dommage de s'en priver. Au fil de
l'eau, notre guide nous conte l'histoire de sa ville et de ses principaux monuments : les vieilles maisons, le marché aux poissons, le château des Comtes, la Grande Boucherie...
Published by Nadine Groenecke
10 mai 2011
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C'est par le tramway du littoral que je me suis rendue à la station huppée de Knocke-Heist, adossée à la frontière
néerlandaise, à 33 km d'Ostende.
Même longue plage bordée d'immeubles modernes,
mêmes petites cabanes en bois et toujours cette impression de plonger dans un monde révolu. Le Zoute, cité intégrée à la commune de Knocke-Heist, est un endroit ultra chic
; on y voit des couples apprêtés siroter des cocktails dans des clubs façon Saint-tropez ou bronzer sur des chaises longues abritées du
vent. D'autres déambulent dans les rues commerçantes, fashion victimes attirées par les multiples
boutiques de luxe. Les amateurs d'art y trouvent aussi leur compte grâce aux dizaines de galeries disséminées dans le dédale des rues. En s'éloignant du centre-ville, la richesse
s'étale de nouveau au travers de somptueuses villas. On croise de nombreux vélos mais aussi des décapotables rutilantes laissant entrevoir un sac de golf, le Royal Zoute Golf Club est
reconnu parmi les plus prestigieux golfs d'Europe grâce à la qualité de son terrain.
Demain, je vous emmène à Gand
Published by Nadine Groenecke
9 mai 2011
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C'est sans doute la nouvelle d'Eric-Emmanuel Schmitt "La rêveuse d'Ostende" qui m'a donné envie de découvrir cette ville
flamande, à moins que ce ne soit la chanson de Léo Ferré "Comme à Ostende".
Il y flotte comme un parfum d'autrefois, un je-ne-sais-quoi de différent des autres coins de bord de mer. Enfin j'imagine que
durant l'été l'ambiance est toute autre, beaucoup plus animée qu'en cette saison où les touristes se font rares. L'impression d'immensité n'en est que renforcée. Qu'il est agréable de longer
la promenade Albert 1er, face à la grande plage, ou de prendre la direction du "Quai des Pêcheurs" et de s'asseoir sur un banc pour déguster une salade de la mer vendue dans les petits
stands. A peine installé, une nuée de mouettes vous approche. Gare à vous ! Les nourrir peut vous en coûter
une amende de 250 euros.
Demain, je vous emmène à Knocke-Heist
Published by Nadine Groenecke