5 septembre 2015
6
05
/09
/septembre
/2015
16:59
Retour dans le Marais poitevin où, le 29 août dernier, Robert Luquès, réalisateur, est revenu achever le tournage commencé au mois d'avril. Il s'agissait, cette fois, de reconstituer un épisode de mon enfance : la pêche en barque avec mon grand-père. Je n'étais pas là, j'avais regagné la Meuse depuis un mois, mais maman m'a fait parvenir des photos.
Deux embarcations ont été nécessaires : une pour les deux acteurs et une pour le réalisateur et son matériel. Jean-Claude, un enfant du pays, assurait le transport.
Cléophée me représentait petite-fille et un autre Robert jouait le rôle de pépé Fernand. Des "actrices" un peu spéciales... des anguilles, avaient, quant à elles, pris place dans les botes (les engins de pêche).
Ah, les fameuses et délicieuses anguilles du marais ! Ma madeleine de Proust. Il y a quarante ans, la friture d'anguilles figurait au menu familial plusieurs fois par semaine. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, car l'espèce est en voie d'extinction. Les botes sont relayées aux oubliettes et il faut maintenant se contenter d'anguilles en provenance d'Espagne, achetées au supermarché.
Je réalise avec tristesse que les petits Maraîchins d'aujourd'hui n'auront pas la chance que j'ai eue, jamais ils ne pratiqueront cette pêche très spécifique.
Et voilà, fin de l'aventure ! Enfin, pas tout à fait, reste à découvrir le film sur le petit écran, sans doute l'année prochaine.
Je remercie Robert de m'avoir associée à ce beau projet et de m'avoir fait découvrir les différentes facettes de son métier de réalisateur. Bon nombre de qualités sont indispensables pour l'exercer. Outre les compétences techniques, il nécessite d'être organisé, créatif, patient. Il faut aussi aimer voyager, savoir diriger, bien gérer son temps...
9 août 2015
7
09
/08
/août
/2015
07:35
En juillet, j'ai retrouvé Robert, le réalisateur de films dont je vous ai déjà parlé, pour la suite du tournage de "La rivière de mes rêves" dans le Marais poitevin. Avant tout, il a fallu repérer un bel endroit avec des arbres têtards.
Les conditions météo n'étaient pas idéales, le temps était très changeant, il y avait du vent, le soleil jouait à cache-cache et une averse nous a contraints à interrompre le tournage quelques instants.
Les vaches se sont montrées très intéressées. Des figurantes toutes trouvées !
Face à moi, des rangées de peupliers et du vert, du vert partout. Ce n'est pas pour rien que l'endroit est surnommé "La Venise verte". Quant aux têtards, certains de leurs troncs sont propices à l'imagination. Discernez-vous le renard qui nous observe du coin de l'oeil, tapi dans celui-ci ?
Le drone est ensuite entré en piste. Le vent n'a pas facilité la tâche du pilote.
Trois heures plus tard, c'était terminé. Robert est reparti vers d'autres horizons, mais il reviendra en août poursuivre son travail. Découvrez ci-dessous le clip vidéo qu'il vient de réaliser pour la chanteuse Zaz.
19 avril 2015
7
19
/04
/avril
/2015
19:52
9 H 30, lundi 13 avril, domicile de mes parents, dans le Marais poitevin
Une camionnette descend le chemin, c'est celle de Robert. Robert est réalisateur et m'a contactée six mois auparavant pour me proposer de participer à un film qui s'appellera "La rivière de mes rêves". C'est après avoir lu un de mes textes, dans lequel je narrais un souvenir d'enfance, qu'il a eu l'idée de m'associer à son projet, ainsi que d'autres personnes ailleurs en France.
D'ordinaire, il réalise des documentaires animaliers. Il parcourt le monde pour filmer loutres, saumons, cobras... Le résultat de son travail est ensuite diffusé sur les chaînes télévisées. Mais, cette fois-ci, il veut mener à bien un projet plus personnel qui lui tient à coeur depuis longtemps.
La journée commence par une longue balade en barque avec mon frère, ancien batelier.
Après un déjeuner typiquement vendéen concocté par maman, nous voilà de nouveau en plein coeur du marais, mais cette fois, sur la berge où Robert a installé son matériel de pro pour enregistrer ma voix. Il me faut, durant quelques minutes, évoquer mes balades en barque avec mon grand-père et me remémorer mes émotions de petite-fille. Pas une mince affaire ! Car je dois parler le plus naturellement possible et improviser. Il me met d'abord en confiance, puis je me lance. Il m'écoute, arrête et reprend l'enregistrement à maintes reprises, m'explique patiemment ce qu'il souhaite entendre et finit par obtenir satisfaction.
Durant l'enregistrement, nous avons eu la chance de voir un écureuil descendre à deux reprises d'un peuplier pour se désaltérer dans la rivière. Robert a déjà réalisé un documentaire sur ce petit animal... sans jamais parvenir à le filmer en train de boire. Il m'explique à quel point son métier requiert de la patience (des heures et des heures de planque) et que cette dernière n'est pas toujours récompensée.
L'étape filmée a été plus simple et plus rapide. Au-dessus de moi, un drone équipé d'une mini caméra, filmait mes allées et venues le long de la rivière. "Le Bombyle" est le plus léger des drones utilisés par Robert (moins de 2 kg). La machine volante se faufilait entre les peupliers et s'approchait de moi en bourdonnant comme un essaim d'abeilles.
18 H, fin du tournage
Dans quelques semaines, Robert reviendra filmer les tapis d'iris en fleurs avec son drone. Un véritable enchantement pour les yeux. Il lui faut aussi trouver une fillette blonde censée me représenter enfant et un homme âgé qui correspondra à mon grand-père.
Si son emploi du temps le lui permet, nous nous reverrons en juillet. Des mois de travail seront sans doute nécessaires avant de voir le résultat sur le petit écran, mais Robert est confiant, il y parviendra.
Pour en savoir plus et si vous aimez la nature, voici deux liens :
https://www.facebook.com/larivieredemesreves
http://www.calune-prod.com/