Nadine GROENECKE, auteur
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Au cimetière du Montparnasse, les sculptures qui ornent certaines tombes attirent le regard. Classiques, modernes, voire excentriques, oeuvres du défunt ou pas, elles symbolisent une vie et une personnalité.
Ipoustéguy, le grand sculpteur meusien repose dans ce cimetière, aux côtés de son enfant. Sur sa pierre tombale, j'ai reconnu Erose en sommeil, cette oeuvre émouvante, réalisée en hommage à sa petite Céline, décédée trop tôt. Un autre exemplaire de cette sculpture se trouve dans le musée du centre culturel qui porte son nom, à Doulcon, son village natal (voir précédent article ci-dessous).
http://nadinegroenecke-auteur.over-blog.com/article-coup-de-chapeau-a-ipousteguy-58090780.html
D'autres, tel Ionesco, ont préféré une épitaphe à une sculpture.
C'est en 1791 que le Panthéon est inauguré. Au lieu d'être une église, comme l'avait souhaité Louis XV, les révolutionnaires décident que l'oeuvre du jeune architecte Jacques-Germain Soufflot sera vouée à honorer les personnalités ayant servi la France. Mirabeau est le premier à y faire son entrée. En 1806 Napoléon Ier redonne au Panthéon sa fonction d'église tout en conservant les tombeaux des grands hommes. En 1830, il redevient un monument laïque sur ordre du roi Louis-Philippe puis, en 1851, reprend son caractère religieux avec Louis Napoléon Bonaparte, caractère qu'il perd définitivement à la mort de Victor Hugo.
Le rez-de-chaussée abrite des peintures et des sculptures.
On peut aussi voir, sous la coupole, le pendule de Foucault. Un premier exemplaire y avait été installé en 1851 pour permettre au physicien de présenter son expérience et, grâce à elle, prouver que la Terre tourne sur elle-même.
Voltaire et Rousseau, les deux ennemis jurés, reposent face à face !
La crypte s'étend sous tout le Panthéon, les tombes sont installées dans des galeries. Ecrivains, hommes politiques, soldats, scientifiques, artistes, résistants : les "grands hommes" se côtoient pour l'éternité.
La rue des Rosiers est très animée ce 19 mai 2017, on y trouve de nombreux juifs en tenue traditionnelle. Un groupe de jeunes s'approche de moi."Etes-vous juive ?" me demande l'un d'entre eux. La question m'intrigue, je demande des explications. Et me voilà partie pour une heure de discussion avec ces quatre collégiens. J'apprends tout d'abord que, chaque vendredi après-midi, ils se rassemblent là pour tenter de convertir des juifs non pratiquants. Lorsque l'un d'entre eux répond favorablement à leur demande, s'ensuit un rituel : des lanières de cuir sont enroulées à son bras gauche. Ce phylactère est un objet religieux sur lequel sont inscrits des versets de la Torah. Le nouveau converti récite alors une prière, il est ensuite entraîné dans une danse des plus joyeuses. Cette scène se répète plusieurs fois sous mes yeux.
Puis, au fil de la conversation, je comprends que ces jeunes garçons appartiennent à un courant très conservateur. Il s'agit du hassidisme dont ils évoquent les principes à travers des domaines tels que la pratique de leur religion, les interdits alimentaires ou les matières enseignées à l'école. Les contraintes sont nombreuses mais ils ne semblent pas les vivre en tant que telles. Leurs sourires, en tout cas, faisaient plaisir à voir et j'ai passé un bon moment avec eux.
En raison de l'investiture du nouveau Président, il m'a fallu faire bien des détours ce dimanche 14 mai pour me rendre au Grand Palais. Les lignes de métro fermées et les rues bloquées ne m'ont pourtant pas découragée et j'ai fini par atteindre mon but. Ma visite terminée, j'ai même pu apercevoir M. Macron remonter l'avenue des Champs Elysées et saluer la foule.
L'exposition (du 22 mars au 31 juillet) présente notamment les plus grands oeuvres du sculpteur : Le penseur, Les Bourgeois de Calais, Le baiser, La porte de l'Enfer, La figure monumentale de Balzac... Sont également exposés des dessins et une centaine d'oeuvres d'autres artistes inspirés par le travail de Rodin.
Quelques oeuvres de l'artiste
En allant voir "Rodin", le film de Jacques Doillon qui vient de sortir au cinéma, j'ai pu mieux comprendre l'oeuvre du grand sculpteur, la passion qui l'animait et retrouver l'histoire des sculptures admirées au Grand Palais. Vincent Lindon incarne avec brio celui qui s'était vu refusé trois fois l'entrée aux Beaux-Arts et qui, une fois son talent reconnu, s'attachera à saisir les mouvements de l'âme et du corps jusqu'à la fin de sa vie.
1963 : Naissance à Le Mazeau (85)
De 1984 à aujourd'hui : Enseignante en Sciences de Gestion (Lycée Sainte-Anne - Verdun)
De 2011 à aujourd'hui : Documentaliste (Lycée Sainte-Anne - Verdun)
Depuis 2009 : Auteur, Editions Chloé des Lys (Barry - Belgique)
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