Pour découvrir ce petit paradis de 7 000 mètres carrés, vous avez deux options : grimper les marches qui mènent à la falaise d'Amont ou emprunter le petit train.

La jardin et la villa qui le surplombe ont d'abord appartenu à une célèbre actrice du début du XXe siècle. En 2013, séduit par les lieux, le paysagiste russe Alexandre Grivko s'y installe et achète une parcelle adjacente. Il plante 35 000 végétaux et créé plusieurs univers où il fait la part belle à l'art contemporain. Il ouvre son jardin au public en 2017. Dans le jardin des Emotions, les visages géants de Samuel Salcedo reposent sur des coussins de buis.

Au détour d'une haie, dans un recoin ou dans les hauteurs, les oeuvres des artistes ont trouvé leur place.

On y croise même Monet en plein travail ! 

Une estrade offre un vue magnifique sur la falaise d'Aval et la chapelle Notre-Dame de la Garde de la falaise d'Amont.

La cristallerie Baccarat est située en Meurthe-et-Moselle, dans la petite ville (moins de  5 000 habitants) éponyme de la marque. La manufacture a vu le jour en 1764, mais ce n'est qu'en 1816 qu'elle commence à produire du cristal. Le musée abrite des pièces d'exception.

L'usine et les logements pour les ouvriers se trouvent à proximité du musée.

A la boutique, j'ai craqué pour ce porte-crayons du plus bel effet sur mon bureau.

Malgré mon aversion pour la corrida, j'ai voulu découvrir les arènes de Séville et essayer de comprendre comment une telle barbarie pouvait encore perdurer. La visite commence par la découverte des quatre salles d'exposition du musée, situées en dessous des gradins. La guide nous fait découvrir l'histoire de la tauromachie, à travers des affiches, des œuvres (tableaux et scupltures), des tenues de matadors, des bustes de taureaux... 

Dans les arènes, des explications nous sont fournies sur le déroulement de la corrida. La première de l'année a lieu le jour du dimanche de Pâques et la dernière en octobre. A ce moment-là, je réalise que quinze jours plus tôt, sur cette piste de sable ocre et face à des spectateurs en liesse répartis dans les 116 balcons, des taureaux ont versé leur sang. Lorsque je lui demande ce qu'elle pense de la corrida, la guide botte en touche. Si à Madrid de grandes manifestations sont organisées contre la tauromachie, à Séville rien ne bouge. Les taureaux continuent d'être massacrés. Comme ses aînés, la jeunesse ne s'en émeut pas. Tout juste reconnaît-elle la souffrance de l'animal et la cruauté du "spectacle", mais continue malgré tout de s'y rendre.